Le Produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait enregistrer une croissance de 1,2% en 2022 avant de rebondir à 3% en 2023, ainsi le rythme de l’ère de pré-pandémie sera rejoint, a annoncé mardi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Dans son rapport relatif aux prévisions économiques, la BERD précise qu’en 2022, l’économie du Maroc fait face à des défis météorologiques défavorables, qui impactent la production agricole, outre l’impact de la guerre en Ukraine.
Les projections de la BERD sur l’économie marocaine prennent en considération les effets de la sécheresse. Le phénomène devrait engendrer une flambée des prix alimentaires intérieurs et obligerait l’Etat à augmenter ses importations alimentaires, également à un prix international plus élevé.
Ajoutant que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale irritent la croissance économique, souligne l’institution financière. Cet enjeu se poursuivra probablement l’année prochaine, malgré que l’année 2023 pourrait enregistrer un rebond de la croissance, attendu à 3%, à mesure que l’agriculture se rétablit et que le rythme de la croissance revient aux niveaux pré-pandémiques, fait savoir la BERD.
L’institution financière rappelle également que l’économie marocaine a connu une forte reprise en 2021 avec une croissance du PIB de 7,4%, après une contraction de 6,3% en 2020 due à la pandémie. «Cette relance est principalement le résultat d’une saison de récolte record et des rebonds dans l’industrie manufacturière, le commerce, la construction et les services aux entreprises, dans le cadre de l’un des meilleurs programmes de vaccination des régions de la BERD», analyse-t-elle.