Economie informelle : Le gouvernement œuvre à traiter définitivement les problématiques du secteur
Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a affirmé, lundi, que le gouvernement œuvre à traiter de façon définitive les problématiques liées à l’économie informelle.
En réponse à une question orale à la Chambre des Représentants sur « le secteur informel », posée par le Groupe du Rassemblement national des indépendants, M. Sekkouri a indiqué que l’attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d’activité plus larges.
L’exécutif œuvrera également, selon le ministre, à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu’à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.
Les problématiques de l’économie informelle appelle à s’intéresser aux raisons qui amènent certains à exercer dans ce secteur, a insisté M. Sekkouri, notant que les revenus de l’informel ne permettent pas aux travailleurs de faire les déclarations nécessaires, de tenir une comptabilité, et d’adopter le reste des démarches nécessaires à l’exercice d’une activité économique organisée par la loi.
Par ailleurs, le ministre a souligné l’existence d’activités informelles qui génèrent d’importants revenus et que les travailleurs exercent délibérément, d’où la nécessité de renforcer le contrôle, ajoutant, à ce titre, que le ministère annoncera un programme ambitieux dans le domaine du contrôle de l’emploi.