La récolte sera satisfaisante au cours des prochains, vu les dernières précipitations qui ont ravivé les espoirs pour la campagne agricole actuelle au Maroc, surtout pour les cultures printanières et légumineuses.
« Certes, on ne peut pas atteindre la récolte exceptionnelle de l’année dernière, mais la récolte de cette année sera importante » a indiqué, jeudi 31 mars lors d’un point de presse, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Le ministre a mis en exergue, de surcroît, la contribution du secteur de l’élevage, le premier employeur du secteur agricole, précisant que la bonne tenue des résultats de ce secteur contribuera à la stabilité des emplois.
Ce constat est en conformité avec les dernières données dévoilées par la direction régionale de l’Agriculture de Fès-Meknès. Cette région est la deuxième en termes de production céréalière au Maroc, a connu la pluviométrie la plus importante que le reste des régions.
En effet, sur les 660.000 ha semés en céréales cette année, une marge de 25% à 30% est considérée comme médiocre à perdue, et la situation est enclin à la progression vu la pluviométrie enregistrée récemment.
Dans ce sens, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts Mohamed Sadiki avait assuré au début de la semaine de lundi 28 mars que les dernières pluies allégeront énormément la pression sur le cheptel et sur les éleveurs.
Ainsi, l’allègement se penchera également sur les productions de viandes et les productions laitières, a assuré le ministre, ajoutant que des indicateurs ont repris, de prix notamment, pour les ovins et pour les caprins.
En outre, il a indiqué que le mois de mars est le mois le plus pluvieux par rapport à l’année dernière et par rapport à la moyenne durant les trente dernières années. Il a, en sus, précisé que l’impact voulu est immédiat sur les cultures qui n’ont pas encore été totalement détruites comme les céréales.