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Les prix des voitures connaissent une flambée scandaleuse

La flambée des prix que connait le monde entier est expliquée par la reprise économique après une léthargie causée par la crise sanitaire, qui s’ajoute aux tensions entre la Russie et l’Ukraine.

Cette motivation accompagne toutes les analyses relatives aux produits alimentaires de première nécessité, cours des carburants, gaz, transport maritime, cours de cuivre, ferrailles, etc.

Le secteur automobile n’est pas épargné. Il a connu des pénuries et des problèmes d’approvisionnement en semi-conducteurs, ce qui a impacté la production chez plusieurs constructeurs automobiles.

Plusieurs constructeurs automobiles ont annoncé à fin décembre 2021 des résultats en deçà de leurs attentes. Mais bien avant, durant l’année 2020, lorsque le virus covid-19 était en plein essor, les observateurs avaient prévu que des hausses spectaculaires des matières premières renchérissaient d’environ 1.000 euros le coût de fabrication des voitures.

Dans ce sens, le constructeur Renault avait également annoncé en octobre 2021 qu’une inflation des prix de véhicule adviendrait durant les premiers mois de 2022, vu la hausse des prix des éléments nécessaires dans la construction de ses véhicules.

A cela s’ajoute une deuxième tendance liée à la conjoncture : le renchérissement des matières premières, par exemple, les prix de l’acier a grimpé de 158% en 2 ans, de l’aluminium + 59% en 2 ans ou du plastique + 50%. Ce qui pourrait provoquer une augmentation de 1000 euros, sur les prix des véhicules.

Considérant ces conditions, une hausse des prix des véhicules doit avoir lieu pour pallier les écarts financiers causés à la fois par la guerre en Ukraine et la crise sanitaire mondiale. Or, les observateurs ont remarqué que les prix de véhicules de Renault ont augmenté de 3000 euros et non pas de 1000 euros, annoncés auparavant, alors que les différences entre les anciens modèles et ceux nouveaux ne peuvent équivaloir à 1000 euros.

Journaleco a pris contact avec Renault Maroc, afin de vérifier la véracité de l’information relative à l’augmentation des prix de certains véhicules à 3000 euros surtout ceux sortis entre 2020 et 2022. Aucune réponse de la part du constructeur automobile.

Les choses vont de mal en pis, car une usine de Renault à Moscou vient de fermer ces unités industrielles en place, comme mesure de rétorsion de l’occident infligée à une Russie qui fait l’objet d’un embargo.

Le constructeur Renault avait tergiversé si longtemps pour fermer cette usine de Moscou, avant de succomber aux pressions surtout après l’allocution du Président ukrainien devant le sénat français, où il a insisté à intensifier les sanctions économiques à l’encontre de la Russie.

Or, le marché russe est le deuxième meilleur marché pour Renault après celui de la France. En effet, en 2021 Renault a pu vendre 482.264 en Russie au deuxième rang derrière la France avec 521.710 véhicules vendus en France.

Un tel coup infligé à Renault qui s’ajoute aux retombées de la crise sanitaire mondiale et à la pénurie des semi-conducteurs ne peut passer sans provoquer des augmentations de prix de véhicules ailleurs.

Attendu que Renault a fermé son usine de Moscou, une énième augmentation des prix de véhicules de Renault dans les autres marchés urbi et orbi, et ce pour pallier l’écart causé par cette fermeture inattendue.

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