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53e Conférence du RHF : L’expérience marocaine en matière de l’Habitat mise en avant

L’expérience marocaine en matière d’habitat et d’aménagement urbain mise en avant par le Groupe Al Omrane (GAO) à l’occasion de la 53ème Conférence du Réseau Habitat et Francophonie (RHF), tenue mercredi au Québec.

Le RHF et la Société d’Habitation du Québec, ont organisé cette année la 53ème édition de RHF en format virtuel, sous forme d’un atelier interactif, indique Al Omrane dans un communiqué, soulignant que c’est un format pensé pour favoriser l’échange et les interactions entre les participants de plus d’une dizaine de pays, autour des questions d’actualité intéressant l’habitat social et les efforts déployés pour faire face aux multiples défis sans cesse croissants dont il fait face.

Le Groupe Al Omrane qui assure la vice présidence de RHF en tant que représentant des membres africains, a été sollicité pour apporter son regard et partager son savoir, eu égard à son expérience et son rôle en tant qu’opérateur public en charge de programmes gouvernementaux en la matière.

A cette occasion, Badre Kanouni, Président du Groupe Al Omrane, en réponse aux différentes questions posées par le panel consacré aux solutions apportées par les politiques publiques d’habitat social pour faire face aux défis et enjeux socio-démographiques, a mis en avant la particularité du modèle marocain, qui porté par la vision Royale a pu réaliser plusieurs acquis et avancées notables dans le secteur de l’Habitat et du développement urbains reconnus au niveau international.

C’est ainsi que les politiques menées par le gouvernement ont permis de résorber drastiquement son déficit en logements, d’enregistrer des avancées majeures dans la résorption de l’habitat insalubre avec près de 1,8 millions de citoyens qui sont sortis des bidonvilles, et de plus de 6 millions qui ont vu leur cadre de vie s’améliorer grâce au programme de restructuration et de mise à niveau urbaine.

Un écosystème où le Groupe Al Omrane opère en synergie avec ses différents partenaires institutionnels ; d’abord au niveau central avec à leur tête le ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la Ville, et ensuite au niveau territorial avec les différents acteurs publics concernés tout en s’appuyant sur le partenariat avec le secteur privé très actif dans le pays.

L’approche marocaine basée sur le développement de nouveaux espaces de vies pour faire face aux défis conjugués de l’urbanisation rapide, de la croissance démographique et de l’exode rural, a suscité l’intérêt des participants.

C’est ainsi que M. Kanouni a tenu à préciser à ce propos que le choix de la démarche et l’expérience acquise notamment en matière d’aménagement de pôles urbains, de nouvelles zones d’urbanisation et de villes nouvelles, relève d’une option stratégique du gouvernement, qui considère ces nouveaux espaces comme des alternatives à l’expansion non maîtrisée des villes et un élément d’équilibre socio-spatiale bénéficiant de la double mixité sociale et fonctionnelle. Une dimension largement appuyée par le nouveau modèle de développement du Royaume.

Leur réussite passe par le nécessaire renforcement de la convergence et des synergies entre les différentes politiques publiques, pour offrir le meilleur environnement possible à nos citoyens, a-t-il ajouté.

Plus qu’une simple réponse au logement, et tout en intégrant la dimension développement durable et efficacité énergétique, ces extensions urbaines doivent prévoir les espaces verts suffisants, les équipements publics et de proximité nécessaires, offrir des opportunités d’emplois et abriter des activités économiques, a fait observer M. Kanouni, soulignant la nécessaire matérialisation de toutes les politiques publiques sectorielles au niveau de ces zones.

L’exécution et l’opérationnalisation de ces projets d’extension, qui doivent rentrer dans le cadre d’une véritable vision de développement territorial et qui permettent d’améliorer les conditions d’habitat, ne peuvent se faire qu’avec les acteurs territoriaux, a relevé M. Kanouni, notant qu’associer la société civile dans ces projets est toujours souhaitable pour un maximum d’adhésion.

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